Dans le domaine actuel, la « lutte antiparasitaire » d’un agriculteur ne se limite pas aux pesticides et aux pulvérisateurs, mais concerne principalement un ensemble d’outils intelligents et éprouvés qui vous aident à garder une longueur d’avance, à maintenir votre récolte et à maintenir l’équilibre de la ferme. La première chose et la plus importante est un suivi attentif. Aucun système de protection ne sera complet sans une bonne loupe et un journal d’inspection : c’est grâce aux observations quotidiennes que l’on détecte les premiers changements, que l’on reconnaît un nouveau ravageur ou que l’on remarque des signes de maladie. Le prochain incontournable est les pièges à phéromones et les pièges mécaniques de différents modèles. Ils vous permettent de « lire » la dynamique des populations de nuisibles, de filtrer les visiteurs aléatoires et de déterminer quand vous devez agir de manière plus décisive. Un agronome ne peut pas se passer d’un kit d’analyse de sol : tout changement de composition ou de teneur en humidité peut affecter la vulnérabilité des cultures et l’attractivité du site pour les ravageurs.
Parmi les moyens, les produits biologiques et les insectes utiles occupent une place particulière : reconstituer l’armée d’entomophages résout souvent le problème de manière plus écologique et plus durable qu’un seul traitement, même avec le produit le plus moderne. L’équipement de protection individuelle devient également important : même avec des solutions naturelles, il convient d’être prudent, de prendre soin de la santé et de la sécurité de tous ceux qui travaillent sur le terrain. N’oubliez pas les outils à main simples : houes, sécateurs ou brosses. Ils constituent le moyen le plus pratique pour effectuer une prévention locale, éliminer les zones endommagées ou nettoyer les plantes en cas de premiers foyers de dommages.
Un véritable « antiparasitaire » est un système où chaque outil a sa place et travaille pour des résultats en tandem avec l’attention du propriétaire. Lorsque tout est sous contrôle, les parasites perdent leur chance et la récolte reste entre les mains sûres de la nature et d’un agronome expérimenté.
